500 ou rien....ce sera rien
La Nuit des Erasmus : un projet ambitieux et intéressant, voire même novateur!
Sur le papier, il s'agit de booster la création européenne, et convaincre la mairie de Barcelone de financer une grosse partie de cette soirée, en projetant d'en faire un événement annuel, chaque 3ème jeudi du mois d'octobre : sont déjà entrés dans la course des villes comme Madrid, Montpellier, Paris et autres
Alléchant! D'autant que les artistes, hormis être vraiment sympathiques, sont talentueux et originaux.
Un succès assuré. "Bon, si ils sont 500, ça devrait passer, ça commencera à faire bien rempli [ndlr : le chapiteau peut accueillir 1.500 personnes]" dit mon directeur, confiant, les mains dans les poches, la veille, aux jeunes circassiens (Centre National des Arts du Cirque) venus pour l'occasion montrer leurs prouesses.
Un succès...
Le journal El periódico nous annoncera le lendemain un sommet de 30 personnes en tout et pour tout (c'est exagéré en effet, j'y étais, et de 21h à 2h on a dû être 200 en comptant le personnel de l'Institut + enfants, et le personnel de nettoyage... qui n'a pas été débordé c'est le moins qu'on puisse dire!)
500 ou rien.... ce sera rien
Une raison ? Une com´beaucoup trop tardive, un prix trop élevé pour des étudiants (10€ sans conso...), un projet trop peu explicite dans l'affiche, un métro à côté mais s'arrêtant à ....minuit (!!) et un lieu beaucoup trop excentré, ont fait de ce non-événement un fiasco total, sur lequel j'avais pourtant travaillé des heures (entre autres, le dossier de presse et la diffusion d'affiches sur les campus).
La morale de cette histoire : prévoyez plus que 200 affiches, et une com' avant 10 jours, pour un événement réussi dans une ville aussi mouvante que Barcelone, où 200 fêtes du même nom s'organisent le même jour avec conso gratuite ou open-bar !
Le premier fiasco de l'année qui mine de rien a eu ses retombées non sans conséquences :
- budget de l'année prochaine fusillé
- secrétaire général et directeur convoqué dans la cour des grands à Madrid !
- un blason a redorer pour la coalition de gauche au fait de ce "fracaso"
- un Institut Français qui se retrouve sans son journal bi-mensuel pour cause de trou béhant dans le budget...
Sur place et à votre service, estOu*à*Barcelona, à vous les studios !
Sur le papier, il s'agit de booster la création européenne, et convaincre la mairie de Barcelone de financer une grosse partie de cette soirée, en projetant d'en faire un événement annuel, chaque 3ème jeudi du mois d'octobre : sont déjà entrés dans la course des villes comme Madrid, Montpellier, Paris et autres
Alléchant! D'autant que les artistes, hormis être vraiment sympathiques, sont talentueux et originaux.
Un succès assuré. "Bon, si ils sont 500, ça devrait passer, ça commencera à faire bien rempli [ndlr : le chapiteau peut accueillir 1.500 personnes]" dit mon directeur, confiant, les mains dans les poches, la veille, aux jeunes circassiens (Centre National des Arts du Cirque) venus pour l'occasion montrer leurs prouesses.
Un succès...
Le journal El periódico nous annoncera le lendemain un sommet de 30 personnes en tout et pour tout (c'est exagéré en effet, j'y étais, et de 21h à 2h on a dû être 200 en comptant le personnel de l'Institut + enfants, et le personnel de nettoyage... qui n'a pas été débordé c'est le moins qu'on puisse dire!)
500 ou rien.... ce sera rien
Une raison ? Une com´beaucoup trop tardive, un prix trop élevé pour des étudiants (10€ sans conso...), un projet trop peu explicite dans l'affiche, un métro à côté mais s'arrêtant à ....minuit (!!) et un lieu beaucoup trop excentré, ont fait de ce non-événement un fiasco total, sur lequel j'avais pourtant travaillé des heures (entre autres, le dossier de presse et la diffusion d'affiches sur les campus).
La morale de cette histoire : prévoyez plus que 200 affiches, et une com' avant 10 jours, pour un événement réussi dans une ville aussi mouvante que Barcelone, où 200 fêtes du même nom s'organisent le même jour avec conso gratuite ou open-bar !
Le premier fiasco de l'année qui mine de rien a eu ses retombées non sans conséquences :
- budget de l'année prochaine fusillé
- secrétaire général et directeur convoqué dans la cour des grands à Madrid !
- un blason a redorer pour la coalition de gauche au fait de ce "fracaso"
- un Institut Français qui se retrouve sans son journal bi-mensuel pour cause de trou béhant dans le budget...
Sur place et à votre service, estOu*à*Barcelona, à vous les studios !