Back in da blog (et déprimée)
Mon petit caprice achevé, je reviens vers vous pour vous donner quelques nouvelles...
Après mes premiers pas balbutiants dans le monde miamien, je me fond à présent totalement dans le décor...jusqu'au sentiment de devenir aussi creuse que la Paris Hilton moyenne.
A titre d'exemple, sachez que je ne m'étonne plus de voir un chihuahua dont les ongles peinturlurés sont parfaitement assortis à la manucure et à la coque de i-phone de sa maîtresse botoxo-lipo-siliconnée... Tout ça pour vous dire que je risque d'être un vrai désastre intellectuel à mon retour..La réeducation risque d'être longue et douloureuse: il m'est devenu tellement agréable de ne pas réfléchir que le simple fait de poster un petit article ridicule me fatigue le cerveau...
Allégrement vautrée sur mon petit nuage, délicieusement lovée dans ma bulle, j'observe de très loin la crise qui se déroule pourtant sous mon nez, mais dont je ne ressens pas le moindre remous...mes activités favorites (faute de choix), ne s'en trouvent nullement affectées: plage, bronzage, jogging (en mini-short), piscine, jaccuzi...on reprend les mêmes et on recommence le lendemain.. Woaowwwwwww...je suis sûre que vous bavez d'envie en lisant cette description, ô combien passionnante, de mes moments de loisir. Non, je ne suis pas aigrie, juste totalement démoralisée de l'abrutissement dans lequel je m'enfonce, et, pire, dans lequel je vais finir par me complaire, faute de mieux.
Vous comprendrez donc que lire le récit de vos exploits à l'étranger me remplit certes d'une grande joie pour les expériences que vous vivez, mais me rappelle également à ma triste condition de stagiaire "bling bling" qui ne l'a pas voulu... pas de potes anglophones pour moi, seules les quelques stagiaires du Consulat qui ont encore un minimum de plomb dans la cervelle pour ne pas finir au fond du trou (et encore, pas tous...)
Heureusement que le stage en lui-même rattrape un peu le niveau...
Voili, voilou pour l'actualité de Charlotte à Miami...Ne vous inquiétez pas je ne suis pas encore sur le point de me suicider (la noirceur du tableau tient notamment au fait que je le brosse par un froid et pluvieux dimanche de perdition).
J'espère que je ne vous sape pas le moral avec ce message pas très funky, je l'avoue... En espérant que ma crise existentielle de milieu de stage (et oui, déjà!)s'estompe rapidement pour laisser place à des sentiments meilleurs..
Allez, gros bisous à toutes et profitez bien!
Cha.