Granada coño
De vagues notions d’espagnol, quelques pas de flamenco, un faux plan de ma chère coloc, et me voilà partie, seule, une semaine en Andalousie.
Imaginant naïvement que fin juin la météo serait clémente, Ha ! je débarque à Malaga (merci Ryanair) sous un soleil de plomb ; je prends directement un bus (climatisé !) pour Granada. Voyage splendide, je n’ai jamais vu autant d’oliviers de ma vie ! J’ai appris au dernier moment que mon contact à Grenade me laissait tomber. Je vais devoir revoir mon budget, et commence donc par chercher un lit. L’Albergue de Juventud n’est pas dure à trouver, mais vraiment trop excentrée. Ca ne coûte que 16€ la nuit, dans des chambres communes, et au petit matin, je découvre le petit déjeuner andalou, avec sa délicieuse huile d’olive et sa purée de tomate, mais aussi des pâtisseries. Après 2 nuits, je change pour la Pension Venecia, 15€/nuit, trouvée au hasard, en plein centre, à deux pas de l’Alhambra, de Paseo de Los Tristes, de la cathédrale,…décoration kitsch au possible et logeuse adorable, je serais bien restée plus longtemps. En tous cas elle est dans le Guide du Routard ! Malgré les avantages de la pension (indépendance totale), je regrette un peu de ne pas être parvenue à me loger chez de « vrais » Grenadins.
C’est somme toute très agréable de voyager seule. Je me promène, rencontre sans arrêt plein de monde, le temps passe lentement, et je profite de chaque instant. Souvenir ému d’un coucher de soleil sur l’Albaicin, vu depuis Camino de los Chinos (vers l’Alhambra). Precioso ! Parlant de l’Alhambra, pour tous ceux qui sont un tant soit peu séduits par l’esthétique des Mille et Une Nuits, prévoir 2 jours minimum pour la visiter avec délectation et sans fatigue, de préférence en fin de journée (en été…)
Quatre jours après mon arrivée, c’est déjà l’avant-veille de mon retour, je rentre par Madrid (Ryanair toujours). J’ai très peu de temps, et je décide tout de même de passer 24h à Séville…Quelle idée de ne consacrer que 24 heures à Séville ?!? Il y a trop de belles choses à voir. Je prends un ‘vélib’ sévillan, et pédale bien 2 ou 3 heures dans la ville dans l’espoir d’en voir le plus possible. Je me perds un peu, longe le fleuve, retrouve mon chemin, visite des églises, des parcs…Riche idée le coup du vélo !
De là, dès le lendemain, je prends le car (ça prend 6h30!) pour Madrid, je me régale des paysages, et n’aurai en fait le temps là-bas que de passer une soirée tapas fort sympathique avec les potesses d’EstoO* et de dormir avant de reprendre l’avion…Mais il règne vraiment une super ambiance dans Madrid. Due à l’approche de la demi-finale de l’Euro ? Je ncrois pas seulement.
En conclusion ?
Ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre !!!
Quitte à revenir dans la région pour un autre séjour, garder impérativement du temps pour voir autre chose que les monuments principaux : se consacrer aux promenades, aux discussions d’un moment, aux siestes, aux tapitas,…et profiter simplement de la vie à l’espagnole ! Olé !