Girls around the world

Brand new Bondi Girl

Ça y est, ma vie de SDF est bel est bien terminée : j'ai trouvé une maison ! Après deux visites éprouvantes (une maison de babs où un gourou m'explique comment il lit les auras, une chambre hypra glauque sans porte chez une Polonaise), je tombe sur THE place : petite rue qui descend vers la plage, balcon avec vue sur la mer, ma propre chambre avec grand lit, planches de surf et palettes de peinture qui traînent… Je veux ! En plus l'appart est situé à Bondi, quartier hyper animé, à mi-chemin entre la mythique Bondi Beach et la plage de Tamarama. Et pof pof, comme en Australie tout ce qui touche au logement est très informel, j'emménage dès le lendemain matin. Enfin, j'emménage… disons que je balance mes sacs dans la chambre et que je cours découvrir Tamarama, que je n'ai pas encore vue. A vitesse tortue, je mets 3 min top chrono à atteindre la plage. Et là… j'ouvre la bouche tellement grand qu'on pourrait y caser sans problème trois Big Mac et un cheeseburger, les frites en options. Eau turquoise, sable fin, bordée par des rochers sculptés par l'érosion, l'eau mouchetée de surfeurs qui attendent la vague… que demande le peuple ??

 

C'est la première journée de vrai beau temps depuis que je suis arrivée. Après un détour par Bondi Beach, où je croise le sosie d'Antonio Banderas moulé dans une combi de surf, je profite de la chaleur soudaine pour me caler à Tamarama (MA plage… uuh j'en ai des frissons rien que de l'écrire ^^) en… maillot de bain ! Juillet correspondant à notre mois de janvier, je suis en totale hallucination. Bon ce n'est pas non plus mamamia caliente, mais la fraîcheur se supporte sans problème. J'AIME L'AUSTRALIIIIIE !!!

 

Après quelques emplettes nécessaire à ma survie en milieu appartemental (draps, mini radiateur, cintres etc.), je rencontre ma 2e coloc : lors de la visite je n'avais vu que James, néo-zélandais aromathérapeuthe qui surfe et peint à ses heures perdues (l'appart est entièrement décoré avec ses toiles, c'est ce qui le rend aussi unique). Elle s'appelle Chloé, bosse chez un opticien et est française… mais James déclare aussitôt l'avènement d'une « English Cup » : on doit y mettre 10 cents à chaque fois qu'on parle français. Ils ont 25 ans tous les deux et sont vraiment adorables. Je sens que je vais être bien ici !

 

Connaissant le degré de probabilité de trouver un appart en coloc à Sydney en moins de 38 visites en ces temps de rentrée (0,00001), la chance que j'ai me fait totalement halluciner. J'aurais encore un copain, je penserais que je suis cocue.

 

Dimanche, journée tranquille : pique nique avec les autres Exchange students au Royal Botanic Garden, face a l'opéra, un verre en terrasse avec musique live devant le coucher de soleil sur Sydney Harbour Bridge, puis diner dans un resto de Chinatown ou il faut cuire sa bouffe soi-meme dans une sorte de grosse soupe bouillante au milieu de la table (!).

 

Lundi, odyssée ridiculisant celle d'Ulysse pour faire refaire des Travellers' Cheques perdus, American Express faisant preuve d'une incapacité affligeante a localiser ses propres bureaux... Apres un tour quasi complet de la ville, j'ai fini dans une banque de Chinatown ou je depassais de 2 tetes toutes les mamies chinoises de la queue, tentant de communiquer par geste avec un employé qui parlait anglais comme je parle allemand...

 

Ambiance Nathalie mon amour des JMJ depuis ce matin, les pelerins ont pris possession de la ville ou ils chantent et dansent en rond a chaque coin de rue... J'irais bien voir le pape pour lui dire "Eh Ben, wassup?", mais apparemment il faut un 'pilgrim pass' pour accéder a leurs activités... Le catholiscisme universel et ouvert, tu parles.

 

A bientot pour la suite!

Marie



15/07/2008
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